De la même génération, Charles Braunstein, grand-père maternel de Marc, installé Boulevard de Courcelles, est lui spécialisé dans la vente de marchandises dédiées aux professionnels.
Il arpente les routes de France, saute de trains en trains avec son vélo sous la main, à la recherche de « pépites » pour sa clientèle avide de nouveautés. Déjà précurseur et novateur, Charles Braunstein est l'un des premiers antiquaires à communiquer dans la presse. Il propose ainsi d'acheter objets et antiquités à des particuliers au travers de petites annonces.
Son affaire est un franc succès, le tout Paris se bouscule dans sa boutique ! Puis, c'est à la nuit tombée que les professionnels du métier se précipitent et attendent un à un le retour de Monsieur Braunstein. Être le premier à acheter les nouvelles pièces dénichées aux quatre coins du pays par cette institution était gage d'un nouveau regard porté sur les légendes de l'art. C'est indéniable, « Les Belles Epoques » est alors the place to be !