Empreintes de lumière, de rêves et de magie, les sculptures de Catherine Bon ont cette force créative qui nous relie à l'univers. Elle façonne la matière pour mettre en lumière l’invisible.
Catherine Bon est née en 1958 à Lyon, elle a quelques mois lorsque ses parents s’installent à Santiago. Une enfance Chilienne qui, avant la Belgique, la Hollande, se déploie en Turquie. Le temps s'égrène loin de tout où sa rêverie devient un monde à inventer. C’est à Paris, après le divorce de ses parents que la vie se pose. Elle grandit rêvassant sur les bancs de l'ennui à l’école.
Très vite au hasard d'un cadeau, une boite d'aquarelle, des dés colorés, de l'eau, du papier, la passion s’insinue…C’est à Paris, diplôme d'architecture intérieur de Camondo en poche que se trouve la première clé du trousseau : le dessin, la création et le volume lui offrent l'opportunité magique de travailler pour de grands joailliers Place Vendôme à Paris et à Genève…
En poste chez un maître joaillier à Genève, elle fait une rencontre essentielle avec une sculptrice italienne qui réalisera en bronze l'une des aquarelles de Catherine. Cette italienne lui offrira en échange une boule d'argile, transmission symbolique qui donnera naissance lors de son retour à Paris à sa première argile « La belle et la bête ». Le germe est en terre c’est le premier chapitre qui la conduira à sa première exposition à Paris.