André Brouillet, salué comme étant « l’un des représentants les plus significatifs de l’art de la Belle Epoque en France » par Philippe Bata, ancien conservateur en chef et directeur des musées de Poitiers , a débuté son apprentissage artistique dans l’atelier de Jean-Léon Gérôme dès 1877, puis auprès de Jean-Paul Laurens. Il bénéficie du soutien de ses maîtres et se voit accorder une bourse d’études par le Conseil général de la Vienne. André Brouillet expose au Salon des Beaux Arts à partir de 1879 et obtient une mention honorable en 1881. Son épouse, Emma Brouillet (1850-1918) née Isaac, d’une famille de Constantine, y expose également deux années de suite. Le couple effectue plusieurs séjours en Algérie, source d’inspiration pour le peintre. André Brouillet est récipiendaire d’une bourse de voyage en 1884 et d’une médaille de 3e classe au Salon. Il abandonne la peinture religieuse et la peinture d’histoire pour se consacrer à la description réaliste de la vie des ses contemporains (hommes du monde, paysans et ouvriers). Ses contributions envoyées aux Salons successifs et aux Expositions universelles sont récompensées de nombreuses médailles .