Alexandre-François Caminade

( 1783-1862 )

Biographie

Formé parmi la dernière génération des élèves de Jacques-Louis David, rénovateur du portrait moderne, et de Léonor Mérimée, notre artiste s’en fait le spécialiste. Il reçoit une médaille de 2e classe en 1812 récompensant son talent de portraitiste. Au Salon de 1817, il décide de diversifier sa production en présentant une peinture religieuse affectée à l’église de Notre-Dame-des-Champs (Repos de la Sainte Famille lors de la fuite en Egypte) qui inaugure une longue série de commandes de la ville de Paris pour orner ses églises (Saint-Médard, Saint-Etienne-du-Mont, Saint-Gervais-Saint-Protais, Saint-Nicolas-des-Champs, Notre-Dame-de-Lorette, Saint-Eustache).

Son chef d’oeuvre est le décor de la chapelle de la Vierge de l’église Saint-Etienne-du-Mont (1831-1839). Alexandre François Caminade s’est également qualifié dans le genre de la peinture d’histoire. Jeune peintre, il reçoit une médaille d’or avec le rang de premier médailliste pour un concours de l’Académie et obtient le second grand Prix de Rome en 1807 pour son Thésée vainqueur du Minotaure. Les oeuvres d’Alexandre François Caminade se distinguent par leur dessin sûr et leur doux coloris. Il fait partie des peintres réputés, sous la Restauration puis la Monarchie de Juillet, à qui l’on confie de prestigieuses commandes et d’importants décors. Il est choisi pour réaliser la réplique du portrait de Charles X en costume de sacre (musée de Besançon) d’après l’oeuvre de François Gérard.

Il peint le portrait en pied de la duchesse d’Angoulême (Versailles, Musée National du Château) dont il existe une réplique autographe en buste au musée du Louvre. Agée de 49 ans et coiffée d’un diadème orné de plumes, le portrait représente Madame Royale, fille de Louis XVI, nièce de Louis XVIII et de Charles X, avant de devenir par son mariage sa belle-fille en 1799. Pour cette période, on distingue les quatre figures allégoriques peintes par Alexandre- François Caminade datant de 1826 pour servir de dessus-de-porte à la troisième salle du Conseil d’Etat au Louvre (Numa, Moïse, Justinien, Charlemagne), un grand tableau destiné à la décoration du salon des messagers d’état au Palais du Luxembourg (Le chancelier Michel de L’Hôpital remettant les Sceaux à Charles IX) pour la somme extraordinaire de 8.000 fr. en 1840.

Les oeuvres de ce gigantesque chantier de rénovation du palais sont signées Eugène Delacroix, Hippolyte Flandrin ou encore Paul Delaroche. Enfin, pour le grand projet de musée de l’Histoire de France des roi Louis-Philippe, il reçoit la commande d’une dizaine de portraits, copies et travaux de restauration.

Portrait d’Aglaé Charlotte Julienne Lefèbvre de Laboulaye
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