Alexandre Marie Colin

( 1798-1875 )

Biographie

Alexandre Colin naît à Paris, à l’aube d’une ère nouvelle, quelques jours après le coup d’état du 18 Brumaire qui donne à Napoléon Bonaparte Premier consul l’occasion d’étendre son pouvoir pour un temps.

Notre peintre appartient à une famille aisée d’artistes parisiens. Une tradition familiale fait des peintres Jean-Baptiste Greuze et Drouais père et fils, ses grands-oncles. Son grand-père est l’un des frères Challe, le sculpteur Simon ou le peintre Michel-Ange, tous deux récipiendaires du Grand Prix de Rome. Jeune homme prédestiné à une carrière artistique, Alexandre Colin entre à l’âge de seize ans dans l’atelier d’Anne-Louis Girodet de Roucy-Trioson à l’école des Beaux-Arts. Le grand maître est au fait de sa gloire. Ses chefs d’oeuvres sont célébrés pour leur innovation plastique et leur richesse chromatique. Alexandre Colin étudie dans son atelier jusqu’en 1817. Parmi ses condisciples, il fréquente les jeunes artistes romantiques de l’atelier de Pierre-Narcisse Guérin et entretient des amitiés durable.

Avant d’exposer pour la première fois au salon des Beaux-Arts de Paris en 1819, il séjourne en Italie - Venise en particulier - et entreprend la copie de tableaux de maîtres de la Renaissance - principalement de Véronèse et de Giorgione. Sa vie durant il copiera les maîtres anciens et recevra les éloges du poète Théophile Gautier. En 1820, sans doute par l’entremise de son ami Eugène Delacroix, il accompagne Théodore Géricault, de sept ans son aîné, dans la capitale londonienne pour la présentation du Radeau de la Méduse dont il exécute la lithographie.

Agé de vingt-quatre ans, Alexandre Colin est connu pour les portraits qu’il expose dans les salons et les scènes inspirées d’oeuvres littéraires.s avec Eugène Delacroix et Richard Parkes Bonington. La suite de la carrière d’Alexandre Colin est florissante. Ayant très tôt compris l’intérêt de présenter ses oeuvres au cours des expositions d’art, il envoie ses tableaux sur tout le territoire français.

Il obtient deux médailles de 2e classe au Salon parisien - en 1824 et en 1831 - puis, une médaille de 1ère classe en 1840. Anglophile, il présente à trois reprises ses tableaux à la Royal Academy de Londres. De 1834 à 1838, il est directeur de l’école de dessin de Nîmes où il inspire de nombreuses vocations. Alexandre Colin a sans doute conservé notre tableau pardevers lui tout ce temps, pour que ce dernier se retrouve au XXe siècle dans la collection d’oeuvres d’art du peintre nîmois et résistant Jacques Favre de Thierrens (1895-1973). De retour à Paris en 1839, son atelier est devenu le centre incontournable de la vie artistique.

Ses lithographies sont très appréciées. Alexandre Colin obtient un grand nombre de commandes officielles pour décorer les églises parisiennes, le musée de l’Histoire de France à Versailles ou encore la galerie d’Apollon au musée du Louvre. En 1849, il est nommé maître de dessin à l’école polytechnique.

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