Henri Camille Danger 

( 1857-1939 )

Biographie

Né le 31 janvier 1857 à Paris et mort le 25 septembre 1939 à Fondettes, Henri-Camille Danger est une figure éminente de la peinture française académique de la fin du XIXᵉ et du début du XXᵉ siècle. Formé à l'École des Beaux-Arts de Paris sous la direction de Jean-Léon Gérôme et d'Aimé Millet, il s’illustre par une virtuosité technique et un style qui marie rigueur classique et inspirations symbolistes.

Henri-Camille Danger expose pour la première fois au Salon des artistes français en 1886. Dès l'année suivante, il remporte le prestigieux prix de Rome (1887), qui lui ouvre les portes de la Villa Médicis et lui permet d’approfondir sa connaissance des maîtres italiens. Ses œuvres, régulièrement présentées au Salon, lui valent plusieurs distinctions, dont une médaille de 2ᵉ classe en 1893.

L’année 1900 marque un tournant dans sa carrière : il reçoit une médaille d'argent à l'Exposition universelle de Paris et accède au statut de hors-concours. Cette reconnaissance le place parmi les peintres les plus respectés de son époque, tant pour la qualité de ses compositions que pour leur force narrative.

Danger aborde des sujets variés avec une maîtrise qui reflète son ancrage dans la tradition académique. Ses œuvres d’inspiration mythologique et biblique révèlent un sens aigu de la mise en scène, où la lumière et la couleur deviennent des vecteurs d’émotion. Ces compositions, riches en détails, témoignent d’une volonté d’élever des récits classiques à un niveau spirituel et poétique, tout en s’inscrivant dans l’esthétique symboliste.

Les figures féminines, souvent centrales dans ses tableaux, traduisent son intérêt pour l’introspection et la transcendance. Par exemple, « Les Lucioles » évoque une nature empreinte de mystère et de mélancolie, où la lumière joue un rôle symbolique.

Outre la peinture, Henri-Camille Danger laisse une empreinte significative dans les arts décoratifs en réalisant plusieurs cartons pour la manufacture des Gobelins. Ces créations témoignent de son souci du détail et de son aptitude à travailler sur des supports monumentaux.

En tant qu’enseignant, il transmet son savoir-faire à la génération suivante. Parmi ses élèves figure Pierre-Laurent Baeschlin, peintre reconnu pour ses paysages et portraits.

Fait chevalier de la Légion d’honneur, Danger continue d’exposer jusqu’à la fin de sa vie, notamment au Salon des artistes français, où il présente des œuvres comme « Jardin de Touraine » et « Danse aux étoiles » en 1929. Fidèle à sa vision artistique, il reste attaché à une esthétique classique enrichie par une sensibilité symboliste.

Les œuvres d’Henri-Camille Danger, conservées dans des collections publiques et privées, témoignent de l’élégance et de la profondeur de son travail. Son art, à la croisée de l’académisme et du symbolisme, incarne un équilibre entre tradition et innovation qui continue de séduire les amateurs et les collectionneurs.

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