Edouard Dubufe 

( 1819-1883 )

Biographie

Peintre français de la première moitié du XIXᵉ siècle, Edouard Dubufe est principalement reconnu pour ses portraits de la haute société, ses scènes historiques et religieuses. Fils du peintre Claude-Marie Dubufe et de Edmée Duménillet, il grandit dans une atmosphère imprégnée d'art et de culture. Dès son plus jeune âge, il bénéficie de l'enseignement de son père, qui l’introduit dans le monde de la peinture. Par la suite, il poursuit sa formation à l’École des Beaux-Arts de Paris, où il devient l’élève de l'illustre Paul Delaroche, un des maîtres les plus influents de son époque.

Dès ses débuts au Salon de Paris, Dubufe se distingue pour ses œuvres soignées, à la technique impeccable. En 1839, il obtient une médaille de 3ᵉ classe, ce qui marque l’entrée de son travail dans le domaine public. Au cours des années suivantes, son style se précise et se développe, marqué par un sens aigu de la lumière et de la composition, qui fait de lui un portraitiste recherché.

En 1850, il obtient une commission importante pour peindre un portrait de Napoléon III, suivi de celui de l’impératrice Eugénie, ce qui lui permet d'entrer dans les cercles influents de la cour impériale. Il devient l'un des portraitistes officiels du Second Empire, aux côtés de Franz Xaver Winterhalter. Ses portraits, toujours empreints de dignité et de réalisme, le placent parmi les artistes incontournables de son époque, notamment auprès de la noblesse et de la bourgeoisie.

Outre son succès en tant que portraitiste, Dubufe réalise également des scènes historiques, comme Le Congrès de Paris (1856), ainsi que des compositions religieuses. Son œuvre connaît un grand succès en France, mais aussi à l’étranger, en particulier en Angleterre, où il découvre les grands portraitistes britanniques qui influencent sa technique. En Italie, il approfondit ses connaissances de la peinture ancienne.

Sa carrière connaît une série de tragédies personnelles. En 1842, il épouse la sculptrice Juliette Zimmermann, mais celle-ci meurt tragiquement en 1855, quelques mois après la naissance de leur fille, Juliette-Hortense. Cet événement marque profondément Dubufe, qui se remarie en 1866 avec Léonie Berthold. Malgré ces épreuves, il continue à travailler avec une grande sensibilité. Puis Dubufe perd également son fils René en 1876 et vit dans une solitude croissante. 

Aujourd’hui, ses œuvres sont exposées dans des musées prestigieux comme le Musée d'Orsay à Paris et le Château de Compiègne, parmi d’autres collections publiques et privées. Son œuvre continue d'inspirer les amateurs d’art et les historiens du portrait.

Portrait de Joseph et Jacques-Emile Blanche
Recevoir les informations sur nos expositions, actualités et évènements
Le champ est vide Merci de saisir une adresse valide

En vous inscrivant, vous acceptez notre politique de confidentialité. Vous pouvez vous désabonner ou modifier vos préférences à tout moment en cliquant sur le lien dans tous les e-mails.

Nous envoyer un mail
Marché Biron - Allée 1, Galeries 17 & 18 - 83-85 Rue des Rosiers
93400 Saint-Ouen sur Seine