Eugène Galien Laloue 

( 1854-1941 )

Biographie

Peintre et aquarelliste français, Eugène Galien-Laloue naît à Montmartre le 11 décembre 1854. Fils du décorateur Charles Laloue, il découvre très tôt l’art du dessin et de la perspective dans l’univers des décors de théâtre. Après une jeunesse marquée par la guerre de 1870, il se consacre entièrement à la peinture et entame, dès les années 1870, une carrière féconde qui fera de lui l’un des plus fins chroniqueurs du Paris de la Belle Époque.

À partir de 1877, il expose régulièrement au Salon des Artistes Français, où ses gouaches et huiles représentant les boulevards, les quais et les places de la capitale rencontrent un grand succès. Ses scènes urbaines, souvent baignées d’une lumière hivernale ou pluvieuse, traduisent un sens aigu de l’atmosphère et une remarquable observation du quotidien. Ses compositions mêlent rigueur du dessin, palette restreinte et touche fluide, évoquant à la fois la vie moderne et la poésie du Paris populaire.

Son œuvre se distingue par un format souvent modeste, favorisant la spontanéité du geste et la précision du détail. Par une palette de gris argentés, d’ocres doux et de bleus feutrés, Galien-Laloue capte les variations subtiles de la lumière sur les pavés mouillés, les trottoirs animés et les silhouettes élégantes. À travers ces vues de marché, d’avenues et de monuments, il compose une véritable chronique visuelle du Paris de la fin du XIXᵉ siècle.

Peintre prolifique, il signe également sous divers pseudonymes — E. Galiany, L. Dupuy, J. Liévin, etc. — pour répondre à la forte demande de marchands et collectionneurs. Son œuvre s’étend également aux paysages de province : la Normandie, la Seine-et-Marne ou encore la région d’Avignon, où il séjourne régulièrement.

Galien-Laloue participe à de nombreuses expositions officielles, dont les Expositions universelles de Paris, et reste de son vivant un artiste recherché, notamment par la clientèle britannique et américaine.

Installé à Chérence, dans le Val-d’Oise, il poursuit sa carrière jusqu’à sa mort, survenue le 18 avril 1941.
Son œuvre, à la croisée du réalisme et de la sensibilité impressionniste, témoigne d’un regard unique sur la ville moderne : celui d’un peintre à la fois observateur, poète et artisan du quotidien.

Paris, ancien palais du Trocadéro
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