Nicolas-Auguste Laurens a débuté sa carrière à l’exposition des Beaux-Arts de Dijon de 1858. Il y expose à onze reprises (jusqu’en 1902) envoyant ses œuvres depuis Paris où il s’installe à partir de 1859. Il se forme alors auprès de Thomas Couture et de Louis Devedeux.
En 1862, il obtient une grande commande de onze copies de portraits historiques pour la galerie d’hommes illustres d’Auvergne du musée de Riom. Nicolas-Auguste Laurens présente ses tableaux très régulièrement au Salon annuel des Beaux-Arts de Paris jusqu’à la fin de sa vie.
La description du nu féminin tient une place centrale dans sa production et fait l’objet de reproductions photographiques de manière quasi-systématique au tournant du siècle (Nocturne (1890), La chaine rompue (1902), A la source (1903), Sous le vieux saule (1904), Margarita (1905), Le frisson (1906), Nymphéa (1907)).
Ses œuvres sont également visibles de son vivant à Lille en 1866, à Rouen en 1906, au Havre en 1902 et en 1905. Aujourd’hui, le musée des Beaux-Arts de Dôle conserve également un paysage (L’abreuvoir en forêt, 1861) et un dessin (Une légende) de Nicolas-Auguste Laurens.